oppressées, que, par un coup de génie, une enharmonie (du la bémol en sol dièze) illumine, un court instant ; mais cet instant a suffi pour nous faire luire la paix infinie du ciel étoilé :
Le voile se referme ; mais l’âme, pleine de sa vision, s’affaisse, avec un balbutiement confus et tendre de gratitude. Et, dans son rêve, elle s’endort.
n a toujours peine à quitter ces jardins d’extase et de
pure félicité que sont les magiques Adagios des dernières
œuvres, pour suivre le cours réglé d’avance de
la Sonate en quatre mouvements. On regrette que Beethoven
n’ait pas, brisant les règles et coutumes de son temps, conclu
son œuvre sur ces calmes et vastes horizons, comme il a fait
dans sa sonate op. 111. Ou, pour le moins, que n’a-t-il,
comme dans sa Neuvième Symphonie, dont l’adagio a, dans
son développement, tant de parenté avec celui du quatuor
op. 127, placé le scherzo avant la méditation et enchaîné
celle-ci au solennel final avec chœurs ! Ici, le saut est rude, de