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BEETHOVEN

nant, il ne fait que traduire son : — « Dimittis animam meam… ».

[partition à transcrire]

Mais tout n’est pas encore dit. Après que l’âme s’est entièrement donnée, le premier motif du Destin reprend sa marche, une dernière fois, una corda, s’éloignant ; et il s’achève en une prolongation de la Parole, comme un soupir profondément émouvant : car on ne saurait dire ce qui l’emporte, de la souffrance passée et acceptée, ou de l’amour acceptant :

[partition à transcrire]

Ce dernier accord se répercute en longues tenues pp., — pour s’évanouir en un arpège — tutte le corde — ppp