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LE CHANT DE LA RÉSURRECTION
véritable cri : l’intention en est éclairée[1] par le rapprochement, qui s’impose, de ce passage avec le Bénédictins de la Missa Solemnis (venue plus tard). L’âme assombrie et désolée se jette dans les bras d’un Dieu, et s’y abandonne.
[partition à transcrire][2]
rî. Mais on notera qu’il y a eu, ici, montée d’un demi-ton au-dessus de la tonique principale ; et ces montées tonales correspondent toujours à un relèvement — ici, accidentel — de la force ou du sentiment intérieur. Après cet élan, reprend, avec un dynamisme accru, accentué par le flot montant et