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IV
GŒTHE MUSICIEN
n a beaucoup trop négligemment
apprécié —
surtout en France — les
rapports de Goethe avec
la musique. Le type de
l’homme de lettres musicien
est si rare, dans les
pays latins, et, quand
on l’y rencontre, il garde
presque toujours un caractère si dilettante, qu’on
s’est taillé un Gœthe à cette piètre mesure. Même
dans le meilleur cas, on ne l’a pas imaginé s’élevant
au-dessus du niveau de l’amateur bien doué, dis-
