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BEETHOVEN
C’est Leonore qui, encore sans conscience, parle au bienaimé. Florestan pousse un cri ; il l’aperçoit, étendue, il veut, il ne peut la rejoindre. De nouveau se répète le soupir haletant des clarinettes. Leonore reprend ses sens ; et le chant du hautbois est comme la lumière qui lui est rendue : Elle se lève, elle chancelle, s’appuie au mur, elle court à Florestan ;