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Berger, Sylvain[1], petit brun qui s’en va bégayant ; par ma foi, il s’exprime plus nettement par écrit.

Vous avez donc bien du travail ? Nous n’en manquons pas non plus, et je ne sais par quelle inconséquence je viens de m’abonner à la Comédie ; mais c’est l’affaire d’un mois, après quoi je reviens à ma pauvre musique, à laquelle cet arrangement ne fait pas grand bien.

Adieu, souvenez-vous de nous au milieu du tourbillon des nouveautés.

La cuisse rend abondamment ; le sommeil n’est pas merveilleux.

  1. Madame Roland avait aperçu sylvain Maréchal, alors bibliothécaire du collège Mazarin, aux concerts de Mme  l’Épine (Mém., II, 138), vers 1774. Nous ne savons à quel Noël elle fait allusion ; peut-être s’agit-il des Chansons anacréoniques du berger Sylvain (c’était son demi-pseudonyme) Paris, in-12, s.d.