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XXVIII
INTRODUCTION.

car souvent l’un continue la lettre commencée par l’autre. Nous n’avons donc pu nous dispenser de les reproduire, mais en signalant les moments où la plume change de main, et en employant des caractères typographiques différents.

Enfin, nous prévenons le lecteur que, d’après la règle admise pour les documents relatifs à une période aussi rapprochée de nous, nous donnons le texte avec l’orthographe actuelle, au lieu de suivre celle du temps. De même, par les quelques lettres ou passages écrits en italien, nous nous sommes appliqué (sans croire utile ni de les traduire ni d’en corriger les solécismes) à en rétablir au moins l’orthographe.


X


C’est à la haute bienveillance de M. Alfred Rambaud, ministre de l’Instruction publique, que nous devons l’honneur de publier ce Recueil dans une Collection justement célèbre. Que l’ancien ministre et l’éminent historien reçoive l’hommage de notre profonde gratitude !

Il nous est bien doux aussi de témoigner notre reconnaissance à M. Liard, directeur de l’Enseignement supérieur, dont le ferme appui nous a si puissamment soutenu.

L’obligeance de M. Léopold Delisle, l’illustre administrateur de la Bibliothèque nationale, et de ses collaborateurs, parmi lesquels nous devons des remerciements particuliers à M. H. Omont, nous a permis de consulter, avec tout le loisir nécessaire, les précieux manuscrits dont ils ont la garde.

D’autre part, nous ne saurions assez redire que, sans la libéralité de M. Alfred Morrison, notre Recueil eût été singulièrement incomplet. Des 80 lettres de Madame Roland, acquises par lui à la vente Desnoyers, une seule avait été publiée par lui dans son