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nom figure déjà : « Bosc rue des Prouvaires, no 52 [lisez 32] »[1]. Bancal des Issarts et Broussonet sont aussi sur la liste.

Pendant toute l’année 1791, Bosc prend une part active aux travaux de la Société, où dominait alors l’influence de Brissot et des hommes que les événements allaient grouper, sous le nom de Girondins, dans une communauté de luttes et d’infortune. Le 31 août 1791, il est nommé, — avec Fabre d’Églantine, — membre du comité de correspondance (Aulard, III, 109. Là aussi à y à Boze, mais l’Index rectifie). Le 7 octobre (ibid., III, 172), nous le trouvons encore, avec son nom bien orthographié cette fois, — et à côté de celui de Lanthenas, — parmi les membres du comité de correspondance. — De même le 16 novembre (ibid., III, 253). Le 30 décembre (ibid., 303), il est nommé commissaire de la Société, avec Tournon, le journaliste lyonnais qui avait passé des Révolutions de Paris au Mercure universel, Bancal et Lanthenas, pour organiser, dans la salle des Jacobins, des lectures et conférences patriotiques, idée chère à Lanthenas et à tous les idéalistes de la Révolution. Louvet nous dit, dans ses Mémoires (éd. Aulard, I, 30) : « J’avais pour collaborateurs assidus [au comité de correspondance des Jacobins, vers la fin de 1791 ou le commencement de 1792] le bon Bosc, bien digne de l’amitié que lui portait Roland, — Lanthenas qui paraissait la mériter alors[2]… ».

Les Roland venaient de rentrer définitivement à Paris (15 décembre 1791). Bosc introduit aussitôt Roland aux Jacobins. Le 15 février 1792, Roland, Lanthenas et Bosc sont du comité de correspondance, et Bosc en est secrétaire (Aulard, III, 381). Le 20 février (ibid., 408), Bosc et Roland sont secrétaires ensemble. — Même situation le 27 février et le 2 mars (ibid., 417, 422). — Le 14 mars (ibid., 434), le nom de Roland a disparu, mais Bosc est toujours secrétaire.

Le moment approchait où les Girondins allaient s’emparer du ministère et porter Roland à l’Intérieur (23 mars). On voit que Bosc était aux premiers rangs de l’assaut.

  1. La liste imprimée porte Boze, mais l’Index de M. Aulard a fait la rectification nécessaire. Toutes les lettres de la collection Beljame adressées à Bosc donnent « rue des Prouvaires, no 32 » (quelques-une disent 31). Les lettres de Madame Roland à Bosc, de 1792, portent également « rue des Prouvaires ». Bosc écrivant à Mme Guadet, le 13 février 1795 (Vatel Girondins, III, 770-771), la prie de répondre « rue des Prouvaires, au magasin de bougies ».
  2. Cf. le Patriote français du 31 mai 1792. Robespierre, qui était alors loin de dominer aux Jacobins, avait, dans la séance du 27 mai, attaqué le comité de correspondance de cette Société. Un des membres de ce comité, Duchosal, dans une lettre du 28 insérée au Patriote du 31, lui répond et ajoute ; « Quand je parle du comité de correspondance, je ne désigne ni M. Panis, qui n’est venu qu’une fois pour le dénoncer, ni M. Camille Desmoulins, qui n’emportait des lettres que pour les perdre. Je parle seulement des travailleurs de ce Comité, tels que MM. Lanthenas, Gaillard, Bosc, Bois-Guyon, Sonthonax, Doppet, Réal, Méchin, et Audouin ».

    Déjà, le 5 avril, le Patriote avait annoncé la fondation d’une Société économique, ayant pour président Hell [ancien Constituant], pour secrétaire Roland-Laplatière [il était ministre de l’intérieur depuis treize jours], et comptant parmi ses membres Audran, Boncerg, Bosc, Descemet, Lanthenas, Lequinio, Marsillac, Reynier, Romme, Thouain, Vandermonde, etc. Bosc nous apparaît bien là au milieu de ses amis. — Voir aussi une annonce plus étendue au Moniteur du 24 avril.