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14 août 1792. — Communication d’une lettre de Roland à l’Académie, à laquelle il fait hommage d’un nouveau volume faisant suite à son Dictionnaire des Arts, contenant celui de la pelleterie, et un vocabulaire des arts et métiers qui concernent les peaux et les cuirs[1]. Accusé de réception et remerciements sont adressés à Roland.

Voici d’ailleurs, d’après M. Dumas (Histoire de l’Académie de Lyon, t. I, ibid.), la liste des manuscrits de Roland conservés dans les archives de cette compagnie :

I. Aperçu des causes qui peuvent rendre une langue universelle, et observation sur celle des langues vivantes qui tend le plus à le devenir. — II. Réflexions sur le choix des sujets à traiter dans les séances publiques des académies de provinces. — III. Réflexions sur Plutarque.. — IV. De la connaissance de ses semblables. — V. Réflexions abrégées sur les affinités chimiques et sur la fermentation. — VI Recherches sur la préparation des peaux et cuirs[2], la fabrication des huiles et savons et des procédés des teintures anciennes. — VII. Recherches sur un objet utile aux manufactures. — VIII. Réflexions sur les seuls moyens efficaces contre le venin de la vipère et celui de la rage. — IX. — Avis motivé sur la nécessité de déclarer vacantes les places d’académiciens titulaires, absents de Lyon depuis plusieurs années. — X. Des causes de la décadence du commerce et de la population de Lyon. – XI. Recherches historiques et critiques sur divers animaux. — XII. Discours sur les femmes.

  1. C’est le t. III du Dictionnaire.
  2. « Dans ses Mémoires sur le siège de Lyon, M. l’abbé Guillon parle d’un grand scandale causé dans le sein de l’Académie par la lecture d’un mémoire de Roland de La Platière, sur l’emploi de la peau humaine. Je n’ai trouvé aucune trace de ce fait dans ces longues recherches sur la préparation des peaux et cuirs, non plus que dans les procès-verbaux et portefeuilles académiques. » (Notes de M. Dumas.).