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13 mars 1787. — Lecture d’observations envoyées à l’Académie par Roland sur une sentence rendue en 1244 par l’évêque d’Amiens contre le grand bailli de Miliaca (?). L’envoi de ces observations a été annoncé déjà dans la séance du 27 février. La copie de la sentence est annexée aux observations.

17 avril 1787. — Roland lit un mémoire intitulé : « Recherches sur un objet envisagé comme utile aux manufactures et aux arts ». Il s’agit de la marque des toiles, des tentatives faites pour rendre ces marques indélébiles.

26 juin 1787. — Roland présente à l’Académie, de la part de M. de Perthes, directeur des fermes[1], et de M. l’abbé Reynard, professeur de physique, tous deux de l’Académie d’Amiens, trois tableaux sur l’électricité, sur les gaz, sur la botanique. Il demande, au nom des auteurs de ces tableaux, l’association à l’Académie de Lyon.

11 septembre 1787. — L’Académie adopte pour le prix Christin un sujet présenté par Roland en ces termes : « Trouver le moyen de rendre le cuir imperméable à l’eau, sans altérer sa force ni sa souplesse, et sans en augmenter sensiblement le prix ».

13 novembre 1787. — Roland lit des réflexions sur les sujets les plus convenables à traiter dans les séances publiques des Académies et conclut que les sujets de morale sont les plus intéressants et les plus utiles pour le public.

29 janvier 1788. — Rapport verbal de Roland sur les dessins et la description d’une lampe économique inventée par M. Brusoni, mathématicien de Gênes. Roland lit également la traduction qu’il a faite d’un manuscrit italien, du même Brusoni, sur les affinités chimiques et la fermentation. Le directeur (Deschamps) informe l’Académie que MM. de Montluel, académicien de la section des Sciences, et Roland, de la section des Lettres, demandaient respectivement à passer d’une classe dans l’autre. Il est donné satisfaction à leur demande, par voie de scrutin, dans la séance du 12 février 1788.

1er juillet 1788, — Rapport de Roland sur des essais de teinture de MM. Teste et Donneau[2]. Nouveau rapport de Roland sur le même objet, en séance du 8 juillet. Un départ de Roland pour Villefranche est annoncé dans la séance du 15 juillet.

3 février 1789. — Roland, au moment de publier le 2e et le 3e volume du Dictionnaire des manufactures et des arts faisant partie de l’Encyclopédie, a témoigné le désir de prendre, au frontispice, le titre d’académicien. L’Académie nomme des commissaires pour examiner son ouvrage.

10 février 1789. — Roland lit un mémoire intitulé : Réflexions sur les seuls moyens efficaces contre le venin de vipère et celui de la rage.

3 mars 1789. — Roland dépose son rapport sur un ouvrage de M. Benaven, intitulé : Le Caissier italien (2 vol. folio), offert par M. Benaven à l’Académie.

31 mars 1789. — Roland nommé parmi les commissaires chargés d’examiner les mémoires du concours au prix sur les cuirs.

19 mai 1789. — Le secrétaire (Bory) fait part d’une lettre de Roland et présente un exemplaire imprimé d’un mémoire qu’il envoie à l’Académie et qui a pour titre : Mémoire sur l’Encyclopédie.

9 juin 1789. — M. Willermos fait part d’une lettre de Roland, commissaire avec lui pour le con-

  1. C’est son ami d’Amiens M. Deu.
  2. Voir ms. 9532, fol. 72.