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APPENDICE A.

par substitution, à leur petite-nièce Marie Phlipon, au détriment de Pierre-Gatien Phlipon, qui n’était leur neveu que par alliance et qu’il regardaient comme un dissipateur.

Voir sur eux les Mémoires, II, 6, 67, 128-134, 171, 263, et les Lettres Cannet (passim), mais spécialement des 14 janvier et 7 juin 1777. — Voir aussi le recueil des lettres de M. Join-Lambert. — Madame Roland, après son départ de Paris, à Amiens et en Beaujolais, continua à entretenir d’affectueux rapports avec eux. Lorsqu’elle revint à Paris, en 1791, un de ses premiers soins fut de les revior (lettre à Bancal, du 7 mars 1791). Dans ses Dernières pensées, elle s’inquiète d’eux (Mémoires, II, 263).

Mme Besnard mourut le 20 novembre 1796, et Besnard le 21 septembre 1795, rue Regrattier, île Saint-Louis.

XII. Pierre-Gatien Phlipon, père de Madame Roland, né rue des Noyers, le 5 juillet 1724, épousa, le 30 juin 1750, Marie-Marguerite Bimont, à Saint-Nicolas-des-Champs. Il était alors « maître graveur » et demeurait quai de l’Horloge. Les actes d’état civil rassemblés par M. Jal mentionnent ensuite d’autres résidences ; en 1752 et en 1754, rue de la Lanterne ; en 1755, place Dauphine ; en 1761, « dans la Traverse du quai des Morfondus » [autre nom du quai de l’Horloge] : en 1763, de nouveau au quai de l’Horloge ; en 1780, rue de Harlay, sur la paroisse Saint-Barthélemy ; en 1784, quai de l’Horloge. Il semble que plusieurs de ces indications se confondent et qu’il ne faille distinguer que trois résidences : quai de l’Horloge, dans la maison devenue historique, où l’on entrait par la place Dauphine, — rue de la Lanterne — et rue de Harlay.

Les Mémoires, les recueils des Lettres déjà imprimés et la correspondance que nous publions le font assez connaître. — Voir particulièrement Mémoires, II, 4, 184, 240, 252 : Lettres Cannet, 14 janvier 1777 ; Lettre à Bosc, 16 mars 1785.

Lorsqu’il enterra sa mère, en 1784, l’acte lui donna le titre de « graveur de M. le comte d’Artois ».

Il mourut dans l’hiver de 1787 à 1788 (Mémoires, II, 262).

XIII. Jacques Bimont, marchand mercier, rue de la Pelleterie, qualifié dans un autre acte de « marchand bourgeois de Paris ». épousa en 1722 Marie-Marguerite Trude. Il vivait encore en 1755.

XIV. Marie-Marguerite Trude, sa femme, née le 29 février 1704, mariée le 5 septembre 1722, morte le 27 mai 1764. — Voir sur elle Mémoires, II, 17, 78, et Papiers Roland, ms. 6243 ; fol. 1-3.

XV. Leur fille, Marie-Marguerite Bimont, mère de Madame Roland. Née en juillet 1723, elle épousa en 1750 Pierre-Gatien Phlipon, en eut sept enfants et mourut le 7 juin 1775. M. Jal donne l’acte de sépulture : ont assisté au convoi Christophe Wolf, ébéniste, son beau-père, et M. J.-B. Besnard, son oncle.

Sa fille ne parle d’elle qu’avec une respectueuse tendresse (Mémoires, passim. et surtout II, 5, 166-173 ; Lettres Cannet, passim. — Cf. aux Papiers Roland, ms. 6244, fol. 30,