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PALMIRA.

lente femme s’apitoyait encore plus sur le sort de Palmira que sur le sien propre : du moins, lui marquait-elle, il me reste toujours un asile, m’offrant mille ressources que tu n’as pas. Viens donc les partager, mon enfant, et ne t’attache pas à ton ancienne idée de chercher des moyens d’existence dans ton éducation et tes talens. En pareille circonstance, ta jeunesse et ta beauté te seront sans doute contraires. Supposé même que tu réussisses, ta fierté s’accommoderait mal des inconvéniens inséparables de cette manière de vivre. Encore une fois, viens me rejoindre, nous serons pauvres, mais honorées.

Palmira lut cette lettre avec