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PALMIRA.

rerie de sa destinée, avoit bien senti que la maison de miladi Sunderland était pour elle l’asile le plus convenable. Enfin, soit par une suite de sa fatalité, soit par un premier rayon de bonheur, elle accueillit avec une sorte de transport l’idée de vivre près de sa plus proche parente. Elle remercia donc le généreux inconnu ; le pria d’écrire de suite à la duchesse, et déclara qu’en voyant une réponse favorable, elle n’aurait plus que de l’empressement à se rendre à Florence.

M. Carloni l’assura que, puisqu’elle exigeait cette formalité, il s’en occuperait le jour même ; qu’il était certain d’avoir cette réponse, courrier par courrier. Il invita Palmira à quitter