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PALMIRA.

y avait bien peu de temps encore qu’elle avait fait cette même promenade avec madame de Saint-André, alors aimante, riante et belle, et maintenant inanimée, et hideux objet de destruction. Après avoir long-temps côtoyé le rivage, elle s’assit sur un pan de rocher dans un lieu écarté, et s’appesantit enfin sur sa situation personnelle et sur les moyens d’en sortir. Elle n’en trouvait aucun. Ce qui lui paraissait le plus convenable aurait été une place près de quelque dame ; mais où retrouver une maréchale de Saint-André, qui jamais ne lui avait fait éprouver un moment de caprice ou d’humiliation ? D’ailleurs, les Françaises qu’elle avait rencontrées étaient reparties ; elle ne