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CHAPITRE XLI.




Une vie tranquille et réglée, se joignant à la salubrité du climat, avait assoupi pendant quelque temps les maux de la maréchale ; mais tout-à-coup des symptômes plus alarmans que les premiers se déclarèrent. Les médecins, embarrassés, attribuaient son état à cette cause banale, nommée maladie de nerfs. Cela ne paraissait donc pas fort inquiétant, et la maréchale, ne souffrant pas beaucoup, continuait d’agir à-peu-près comme si elle eût été en parfaite santé, et s’abusait, ainsi que ses amis, sur sa situation.