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PALMIRA.

que lorsque elle s’en éloignait ; et l’orgueil de son caractère, que l’on imaginera facilement être toujours le même, n’avait jamais été affecté désagréablement depuis qu’elle était sous cette protection. L’amie de la maréchale de Saint-André était généralement comblée d’égards : enfin Palmira se flattait d’un avenir paisible et heureux.

Que de projets elles formaient, se promenant sur le rivage ou dans les champs d’orangers qui avoisinent Nice ! la douce philantropie en était la base. Palmira pensait avec délice qu’elle pourrait être encore bénie en Bretagne, comme elle l’avait été à Heurtal et à Sunderland.