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PALMIRA.

mon enfance, l’appui de ma jeunesse, nourrissait ma mélancholie, et finit par altérer ma santé.

Pendant long-temps je l’ai peu soignée ; enfin on m’a presque forcée de m’en occuper sérieusement, ce qui n’a pas opéré de grands succès. Le voyage de Nice m’a été ordonné. Je vous ai rencontrée précisément à cette époque, et j’en conçois un heureux augure. Nos courses méridionales terminées, j’irai finir mes affaires à Paris, et de là me retirer dans une de mes terres, où j’espère, dans le sein de l’amitié, goûter encore des jours de paix et de bonheur…

Vous voyez, miss Delwine, que me voici arrivée au port, sans avoir essuyé l’orage des passions. Oh ! assu-