Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/238

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
232
PALMIRA.

faire importante, ni de se livrer aux plaisirs de son âge. Son unique jouissance était d’errer sur la côte où Palmira avait fait naufrage, puis de se reposer dans la cabane de Louise et Roger, couple toujours heureux dans sa simplicité, sa bonté, qui ne se lassait pas d’entendre les récits de Charles, dont Palmira était toujours l’objet, et de la pleurer avec lui. Après trois années du deuil de cœur, le plus profond, sa famille obtint pourtant qu’il rendrait quelques hommages à mademoiselle D…, la plus riche héritière du Hâvre, qui le distinguait favorablement. Il remarqua qu’elle avait de beaux cheveux noirs, une taille élevée, une figure noble, enfin quelque rapport assez frappant