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PALMIRA.

nièce est l’amie des beaux arts ; elle se promet une grande jouissance de visiter ce pays, qui, dit-on, en est le théâtre.

L’imagination de Palmira s’épanouit par la perspective de projets qui s’accordaient si bien avec ses goûts ; elle quitta l’abbesse, et fut écrire à madame de Saint-Pollin tous les détails de son heureuse aventure. Elle se coucha plus tranquillement qu’elle ne l’espérait peu d’heures auparavant.

Elle s’occupa long-temps de la maréchale, de son voyage en Italie. Enfin elle s’endormit, frappée de ces différens objets ; son sommeil les lui retraça, mais accompagnés de chimères effroyables ; et voilà le