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PALMIRA.

Trop occupée de ses chagrins pour se livrer à ses loisirs favoris, le dessin et la musique, miss Eveling, prévoyant que le jour de son départ ne pouvait être éloigné, en disposa les préparatifs ; et, le lendemain matin, en envoyant présenter ses respects à miladi, elle la fit supplier de lui accorder la permission de profiter d’une occasion qui s’offrait pour se rendre le soir même à Florence. Carloni était près de la duchesse lors de ce message. Il pâlit, trembla ; elle s’en apperçut ; et, pour lui, uniquement pour lui, elle répondit à Rosine que ce témoignage prématuré de l’obstination de miss Eveling était des plus déplacés, et qu’elle devait se rappeler que l’époque fixée pour exprimer sa