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PALMIRA.

grande dame, demoiselle de qualité par elle-même, puisqu’elle est fille de mon frère ; elle épousa, il y a dix-sept à dix-huit ans, étant encore dans l’enfance, le maréchal de Saint-André. Sa conduite, son rang, lui ont acquis un crédit puissant, que mille personnes ont à bénir, et dont pas une seule ne peut se plaindre. Sa santé presque perdue, le dégoût d’une vie mondaine, lui font souhaiter de se retirer dans une de ses terres, parti qu’elle prendra en revenant de son voyage.

Ah ! tant mieux, pensa Palmira, que l’aspect de la vie éclatante de la maréchale avait un peu alarmée. Je présume, continua l’abbesse, que son séjour en Italie sera long. Ma