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PALMIRA.

de commander un crime, certes il lui eût obéi de même, et sans doute avec plus d’empressement encore.

Paula, comptant partir le jour suivant de très-grand matin, voulut, malgré la défense qui lui était faite de paraître au château, aller présenter ses adieux à miss Eveling. Elle profita de l’ombre de la nuit qui commençait à ne plus laisser distinguer les objets, se glissa le long des arbres plantés dans les cours, et pénétra enfin chez Palmira. Après avoir satisfait aux effusions de son cœur reconnaissant, elle prit congé de Palmira, qui l’accompagna quelques pas : elles ne s’étaient parlé qu’à voix basse, crainte d’être entendues.

Déjà miss Eveling, retournant