Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/165

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
159
PALMIRA.

loni, de s’avancer vers eux en leur demandant l’aumône : qu’elle ne craignît pas de parler avec force et courage, qu’on la soutiendrait le mieux possible. Rosine ne tarda pas à revenir, et assura sa maîtresse que ses ordres seraient strictement suivis : elle ajouta que Paula tremblait déjà de l’idée de paraître devant Carloni, et qu’elle ne pourrait s’y décider, si elle ne devait être protégée par la présence d’un ange. Palmira n’était pas non plus sans de vives inquiétudes. À mesure que le moment en approchait, elle redoutait davantage le résultat d’une pareille scène. Il fallait cependant la préparer : aussi, pendant le dîner, affecta-t-elle de répondre à ce que disait généralement Carloni.