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PALMIRA.

aventure matinale à Rosine. Sainte-Marie, vierge du ciel ! s’écria celle-ci, Paula, la gentille Paula, réduite à la mendicité ! oh ! maudits soient les méchans qui l’ont conduite là ! Je vous assure, miss, qu’elle était innocente comme l’enfant qui vient de naître. Mais qui résisterait aux piéges du plus noir des démons ?

Voyant le souvenir qu’elle conservait de son ancienne compagne, Palmira lui déclara ses intentions, en ajoutant qu’elle comptait sur la bonne Rosine pour lui trouver un asile. Celle-ci commença par craindre que cela ne fût bien difficile, ensuite elle songea avec joie que sa grand’mère logeait à l’extrémité du village ; que, tombée en enfance, elle ne re-