Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/120

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
114
PALMIRA.

ciel, comme pour le remercier de lui avoir envoyé une telle bienfaitrice… À votre air, madame, je vous suppose parente de miladi Sunderland.

Palmira, en soupirant, répondit qu’elle avait un autre titre dans la maison. — Du moins vous y êtes puissante, honorée, je n’en doute pas… À l’abri des atteintes du scélérat Carloni. Qui êtes-vous donc ? s’écria enfin miss Eveling. Une victime de cet homme, répliqua Paula tristement, une malheureuse jeune fille, abusée, perdue par lui. Et ses pleurs, son désespoir, attestaient la vérité de ses plaintes.

Palmira, réfléchissant un moment, lui dit : Je suis vraiment fâchée que,