Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/118

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
112
PALMIRA.

de courir chercher du vin chez le jardinier, pour essayer de la ranimer, son état ne semblant provenir que de faiblesse.

Comment ! il existe de l’humanité dans cette maison ! s’écrie en pleurant l’infortunée, je l’en croyais bannie. Palmira, touchée des accens de sa voix, lui adressait quelques questions lorsque la jardinière arrive, jette un cri en voyant la malheureuse créature. C’est toi Paula ! Est-il possible ? Que viens-tu faire ici ? Je tremble que l’on ne m’apperçoive te parlant. Ô mon Dieu ! elle était si jolie, si pimpante naguère ! Qui la reconnaîtrait maintenant ? Prends bien vîte le verre de vin et fuis, mon enfant.