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PALMIRA.

était à peine six heures, ce qui ne l’empêcha pas de descendre dans les jardins.

Ils étaient beaux, bien entretenus. Après en avoir parcouru une partie, miss Eveling s’arrêta dans un bosquet décoré de différens bustes de marbre ; elle en admirait la sculpture, lorsqu’elle entendit de plaintifs gémissemens : elle sort du bosquet, et apperçoit une jeune femme couverte des plus misérables vêtemens, presque évanouie contre la grille qui séparait le jardin de la prairie. Palmira aussitôt appelle un ouvrier travaillant à peu de distance, le prie d’ouvrir cette grille, et court à la pauvre femme lui faire respirer des sels d’Angleterre, et recommande à l’ouvrier