Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/104

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
98
PALMIRA.

à Ermenonville. Cet honorable souvenir devint peut-être sa seule consolation. Elle se raisonna beaucoup, mais pleura encore plus.

Le sujet de son affliction en était un de contentement très-réel pour la duchesse. Aussi Carloni devança-t-il l’intention de cette dernière, en donnant l’air d’une fête à cette journée. On distribua une somme d’argent considérable aux domestiques. On exécuta une parfaite musique pendant le dîner, et le soir les jardins furent délicieusement illuminés. La duchesse se promena long-temps dans ses bosquets, sur sa terrasse, donnant le bras à Palmira, et ayant Carloni à ses côtés. De justes mécontentemens, une longue séparation,