Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/103

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
97
PALMIRA.

nue, elle répondit qu’elle s’était foulé la main droite, et ne pouvait s’en servir.

Miladi se contenta de cette excuse, et lui montra le portrait du jeune couple qui lui avait été envoyé. Ils sont charmans, ajouta-t-elle. La pauvre Palmira se vit donc obligée de contempler de sang froid la frappante image d’Abel et de Simplicia. Ne pouvant s’arracher un seul mot d’éloge, elle rendit la miniature ; et, voyant Carloni se disposer à écrire en sa place, elle courut donner une heure à sa vive douleur. Elle sentait cependant la nécessité de se familiariser à l’idée d’un événement qu’elle avait même préparé par la généreuse et délicate conduite qu’elle avait tenue