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PALMIRA.

par naître, il remit à cette époque pour solliciter ce puissant appui.

On faisait déjà des préparatifs de départ pour Mont-Fierry, lorsqu’un matin, Palmira, entrant chez la duchesse, la trouva entourée de lettres, et d’un air plus gai qu’elle ne l’avait ordinairement, elle s’empressa de lui dire : Mon réveil a été agréable. J’ai reçu des dépêches d’Angleterre. Milord Edward me fait part du mariage de sa fille avec l’héritier du respectable Alvimar. Cela est très-convenable.

L’obscurité de l’appartement déroba le trouble de Palmira, qui voulait se réjouir du bonheur d’Abel et de Simplicia ; mais l’épreuve était au-dessus de la faible humanité. Aussi