Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/98

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
92
PALMIRA.

des caisses de livres, contenant les meilleurs auteurs anglais et français. Cet envoi était bien une attention du jeune Mircour ; mais, ayant eu soin de ne les présenter que comme un prêt, Palmira consentit à s’en servir jusqu’à nouvel ordre.

Après avoir passé quelques jours avec sa nièce, madame de Saint-Pollin lui prodigua les adieux les plus tendres, et retourna en Normandie. Miss Delwine passa les mois d’hiver d’une manière paisible, que son goût pour l’étude, pour une vie indépendante et libre, lui fit même trouver assez heureuse. Néanmoins elle ne jouissait d’aucune dissipation, la saison n’admettait aucune promenade, et madame l’abbesse, vraie religieuse,