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PALMIRA.

encore plus tristes qu’en quittant leur cabane la première fois. Louise, enfant de la nature, ne pouvant dissimuler aucune de ses impressions, pleurait de toutes ses forces. Son mari demanda à madame de Saint-Pollin la permission d’aller chez elle de temps à autre, s’informer des nouvelles de miss Harville, ce qui lui fut accordé avec plaisir. Soyez persuadés, leur dit Palmira, que, dans toutes mes lettres, il y aura un article concernant mes bons amis du rivage ; et, jetant un dernier regard sur l’humble chaumière : hélas ! s’écria-t-elle, dans un asile plus magnifique, je regretterai peut-être l’hospitalité que je trouvai sous ce modeste toit. Affaiblie par les différentes émotions de la