Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/8

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
2
PALMIRA.

qui lui étaient les plus nécessaires. Elle s’en occupait toute la journée, et le soir, allait se promener sur le bord de la mer en se livrant à toutes ses réflexions, souvent interrompues par ses projets sur l’avenir.

Elle pensa qu’elle n’aurait guère qu’une quarantaine de mille francs de ces diamans et de la boîte qui lui restait ; mais elle espérait encore que, les plaçant avantageusement ils pourraient la faire exister dans la retraite où elle brûlait de s’ensevelir ; que s’ils ne suffisaient pas, la brillante éducation qu’elle avait reçue, étant un trésor qui ne tarissait pas, elle consacrerait ses talens à la culture des arts, noble ressource qui offre le plus d’indépendance.