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PALMIRA.

vue secrète avec Armandine, l’avait déterminée à fuir avec lui ; et peu de jours avant les noces pompeuses qui se préparaient déjà, ils partirent pour les pays étrangers, et furent mariés à la première ville où ils s’arrêtèrent.

L’on peut se représenter la fureur des deux familles. Un rang, un crédit éminent leur donnant un grand pouvoir, même hors de France, elles ne tardèrent pas à le déployer. Bientôt on atteignit le comte et sa femme ; on les sépara et on les renferma : lui dans une tour impénétrable ; elle, j’ose à peine le dire, dans une maison de force. Cependant, le courage et l’amour leur faisant tout entreprendre, ils surent se rejoindre mal-