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PALMIRA.

et moi, mon cher Alvimar, consacrerons les derniers momens de notre existence à la nature, à l’amitié et au repos. »

Cette lettre fut un trait de lumière pour milord Alvimar. Il réfléchit alors que le desir de son fils de quitter l’Angleterre, n’avait pas été sans cause. Il interrogea Mathilde. L’intérêt de son frère lui suggéra une réponse prudente. Son père ne s’en contenta pas, et il courut chez milord Sunderland chercher une explication entière. Le premier chercha à pallier les torts d’Abel, mais avoua tout. La colère d’Alvimar éclata d’une manière terrible. Il fut prêt à maudire son fils. Il exprima beaucoup d’indignation contre miss Harville,