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PALMIRA.

mit, s’emporta, et finit par se distraire dans le tourbillon où elle avait toujours vécu.

Simplicia, ayant remarqué avec un vif plaisir qu’Abel avait renoncé à madame de Belmont long-temps avant que son départ ne le lui commandât, sentit évanouir les terribles résolutions qu’elle avait formées. Elle lui pardonna encore une fois, et ce fut vraiment la dernière qu’Abel eut besoin d’indulgence.

Laissons maintenant ce couple charmant et heureux toucher à l’époque d’une union desirée, et revenons à l’abbaye de…, asile de la triste Palmira, ainsi qu’aux événemens qui se sont écoulés pour elle dans l’espace de huit à neuf mois.