Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/222

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
216
PALMIRA.

Simplicia n’était pas présente ; ainsi Abel, ne craignant point de l’affliger, engagea sérieusement la conversation avec la comtesse, et chercha à détruire les opinions singulières qu’elle paraissait avoir sur son compte. Cette première, quittant bientôt l’air assez triste qu’elle avait pris d’abord, et développant toutes les graces d’un esprit fin et délicat, parut aussi aimable que jamais.

Elle et sir Abel se disaient des choses peut-être insignifiantes en apparence ; mais le ton, le regard qui les accompagnaient, semblaient leur donner un sens plus expressif.

Ce même jour, madame de Belmont était vêtue tout-à-fait à l’anglaise : on lui en fit des complimens.