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PALMIRA.

tion où la comtesse prétendait se trouver. S’imaginant bien que tout Londres serait à l’opéra, elle soigna sa parure comme si elle en eût eu besoin. Après, elle s’occupa de ses talens si chers, si précieux, en songeant avec reconnaissance qu’elle les tenait de sa bien aimée tante Élisa. Ensuite, chose assez rare, elle dîna tête à tête avec son père ; ce qui était une fête pour tous les deux. Depuis long-temps enfin, elle n’avait trouvé une journée si agréable : elle devait se terminer de même, puisqu’à l’opéra sa loge était à côté de celle de la famille Alvimar, chez qui il y eut un grand souper en sortant du spectacle.

Les Sunderland y étaient : Abel ne quitta pas d’un moment Simplicia ;