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PALMIRA.

avec son père, celui-ci lui dit : Vous ne m’aviez pas raconté, Simplicia, que l’autre jour, à Saint-James, vous aviez dansé avec le jeune Alvimar ; est-ce donc un événement si indifférent, que la rencontre d’un ancien ami ? — Non, mon père ; car l’idée de ma pauvre Palmira se présenta aussitôt avec plus de force que jamais : je dis avec plus de force, puisqu’elle ne me quitte guère, et j’eus peine à retenir mes larmes au milieu du bal. Moins contrainte dans ce moment, elles inondèrent ses joues. Était-ce seulement le souvenir de Palmira qui les faisait répandre ? Milord duc ne le pensa pas tout à fait.

Simplicia, revenue chez elle, se répétait : Il aime Palmira, il l’aimera