Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/172

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
166
PALMIRA.

Adieu. Il sauta le fossé et remonta dans son garrigue.

Abel estimait fort peu cet homme plus qu’inconsidéré ; mais, sachant par lui l’opinion injuste que l’on concevait de miss Harville, il fut frappé de ce trait de lumière, et il sentit la nécessité de n’avouer à personne leur rencontre en France.

La visite de milord Arthur terminée, les deux amis coururent la nuit pour ne pas perdre un jour en route. En entrant dans le cabinet de son père, la première personne qu’apperçut Abel, fut le duc de Sunderland : n’étant prévenus ni l’un ni l’autre de cette entrevue inattendue, ils se trouvèrent tous les deux assez mal à leur aise. Mais le duc se remit bientôt, et,