Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/17

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
11
PALMIRA.

Il la contemplait avec idolâtrie. Ce dîner, qui fut le plus délicieux de sa vie, étant achevé, il amena sa cousine dans le jardin, afin de laisser Louise vaquer au soin de son ménage ; et il recommença à lui parler de son amour.

Palmira, fatiguée, irritée, s’écria : Suis-je donc livrée, par mon isolement à la dépendance des passions, et des caprices d’autrui ! — Quel langage, miss Harville ! croyez-en mon honneur : vous êtes plus imposante pour moi, dans cette rustique cabane, que sur le premier trône du monde. Commandez, exigez, je suis prêt à tout vous sacrifier ; mais réfléchissez que je suis votre plus proche parent du côté de