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PALMIRA.

sans méchanceté, gaie sans inégalité ! Oh ! c’est le parfait contraste de ma vaporeuse Arabel… Ne parlons pas de cette dernière ; car, vous le savez, c’est le tourment de ma vie… Dites-moi un peu, sir Alvimar, ce qu’est devenue cette Écossaise, cette Palmira, mille fois plus belle encore que celle qui charmait les ennuis de l’illustre vieillard Ossian. [1]

Mais milord, répond froidement Abel, vous pouvez savoir qu’elle a quitté l’Angleterre. — Oui, précisément quelque temps après vous ; on sait fort bien cela ; et ma belle-mère, ma femme, juraient même sur leur

  1. On se rappelle le bal de Gros-Venor, où Palmira prit le costume de la fille d’Ossian.