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CHAPITRE XXXIV.




Le lendemain de leur arrivée chez la douairière D…, Abel se promenait seul dans le parc, et songeait à son père, à la vive et délicieuse émotion qu’il avait éprouvée en se sentant serré dans ses bras ; il songeait que, si miss Harville eût partagé le transport qui lui avait fait proposer de fuir avec elle, il eût fallu renoncer à la vue de cet homme respectable, à celle de sa sœur et de sa chère Angleterre. Pauvre Palmira ! répétait-il, tu avais raison ; même à tes côtés, le regret m’eût été accessible.

Il continuait cependant de rêver