Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/142

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
136
PALMIRA.

cour. — L’opinion de ma mère n’est pas celle de la majorité des êtres respectables qui seraient fiers de vous avouer pour être de leur sang.

Palmira le remercia, mais n’attacha pas la plus légère attention aux arrangemens qu’il voulait lui présenter, dans la crainte des évenemens. Dans cet instant madame de Morsanes parut, tenant à la main un billet de milord D…, qui la priait d’agréer les excuses et les regrets de deux amis qui étaient forcés de partir avant l’heure de pouvoir lui offrir leurs remercîmens de l’honorable réception qu’ils avaient trouvée chez elle ; mais, ajouta cette dame en appercevant M. de Mircour qu’elle connaissait déjà, voici un Français