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PALMIRA.

la gestion de sa petite fortune ; qu’au surplus elle croyait être dans les plus sûres mains du monde.

Charles le souhaita, en ajoutant qu’au fond il n’y avait aucun motif réel d’alarmes ; qu’il n’avait que des conjectures dont il avait cru devoir lui faire part. Mais que, si par malheur elles se réalisaient, il conjurait Palmira de se retirer près de sa tante, et qu’à son retour il se mettrait à la tête de ses affaires. Palmira sourit. Il continua vivement : Et la famille Saint-Ange n’est-elle pas votre débitrice ? n’avez-vous pas droit à différens héritages qu’elle a recueillis depuis que vous êtes née ? — Bon Charles ! je n’ai droit à rien ; demandez-le plutôt à madame de Mir-