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PALMIRA.

tout lieu de l’être. Je crois leur crédit assuré, reprit M. de Mircour ; mais ils se lancent dans des entreprises qui les perdront, si elles ne les conduisent pas à la plus haute fortune ; et il est inquiétant de confier ses fonds à tant d’incertitude. J’en ai parlé à madame de Saint-Pollin : certaine de leur probité, elle ne veut pas me croire. Je voudrais bien que vous apportassiez plus de foi à mes observations.

Palmira répondit qu’elle devait partager l’opinion de sa tante, d’autant plus qu’elle entendait fréquemment vanter le succès des opérations de M. de Morsanes, et que, d’ailleurs, pour prix de ses procédés obligeans, elle n’irait pas lui retirer