Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/131

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
125
PALMIRA.

recevoir des siennes. — Pourquoi éterniser des souvenirs qu’il faut bien plutôt étouffer ? Mais depuis long-temps je devrais être rentrée. Adieu. Oh ! adieu, pour toujours, peut-être. — Que dites-vous ? dans trois heures nous allons nous revoir. Avez-vous oublié cette matinée à laquelle j’attache tant de prix ? Je vous salue, charmante, noble, et délicate amie.

Il l’accompagna à la porte de son appartement. Au moment de la quitter, il la serra contre son cœur. Adieu, répéta-t-elle, soyez heureux, et oubliez-moi. Abel s’était déjà éloigné, il revint couvrir sa main de baisers. Palmira, trop émue pour lui dire un seul mot, fit un dernier