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PALMIRA.

chait à rendre assuré, et qui ne dura pas long-temps. Je vous remercie de m’avoir élevée jusqu’à vous, ce souvenir sera consolant et flatteur pour moi ; mais rappelez-vous ce que j’ai souvent dit à Sunderland, au sujet du jeune Mircour, que vainement il m’aurait inspiré une affection particulière, puisque rien ne me déterminerait à entrer dans sa famille sans le consentement de tous ; et, si j’ai craint de désobliger la hautaine et ridicule madame de Mircour, croyez-vous que je puisse jamais braver la malédiction du respectable Alvimar, le mécontentement de ladi Mathilde, affliger peut-être encore Simplicia, mériter les reproches de séduction du duc de Sunderland ? Non, non,