Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/12

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
6
PALMIRA.

duite ici. — Une tempête effroyable m’a jetée sur la côte. Ces braves gens m’y ont trouvée mourante. Je leur dois la vie, l’hospitalité, les soins les plus tendres.

Ah ! dit M. de Mircour avec attendrissement : Louise, Roger, ne me parlez plus de votre reconnaissance, c’est moi désormais qui vous devrai tout. Sa vivacité, sa gaieté naturelle, ne tardèrent pas à reparaître. Louise le fit remarquer à son mari en lui disant : Nous ne le verrons plus triste et rêveur, ce bon M. Charles. Je suis sûre qu’il vient de retrouver toute la joie de son cœur.

Charles se mit à faire beaucoup de questions à miss Harville, et l’embarrassait souvent. Il finit par