Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/111

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
105
PALMIRA.

avoir été livré au désespoir par la crainte de ne plus m’y retrouver. Vous me parlez beaucoup de votre repos, puisse-t-il n’être pas troublé ! Mais vous êtes bien indifférente pour le mien, en ne daignant pas m’accorder le moindre sentiment de confiance.

Palmira, éprouvant un moment d’abandon, finit par lui avouer qu’elle avait été présentée dans un asile respectable par une bonne et excellente dame française, à la protection de laquelle elle avait des droits, et qui s’était empressée de le lui prouver. — Est-elle ici, cette femme que je bénis de toute mon ame ? — Non, elle est en Normandie. — En Normandie ! répéta-t-il avec inquiétude, vous